Birthday girl !

Chaque année, en Septembre, je souffle une bougie supplémentaire.  

Quand j’étais enfant, en Martinique, je me rappelle que ma mère marquait le coup avec la famille, en toute simplicité. Elle conviait ma grand-mère, quelques oncles, tantes, cousins et cousines pour trinquer avec moi et pour partager une part de Forêt noire ou de Mont-blanc, après avoir chanté un « Apré bèf la sé wou ».

Quand j’étais adolescente, la célébration se faisait en comité beaucoup plus restreint. J’adorais répertorier dans un carnet le nom de tous ceux qui m’avait souhaité un joyeux anniversaire, que ce soit par SMS ou de vive voix. Dans cette liste, il y avait même Yves Rocher ou toute autre enseigne qui m’avait écrit pour l’occasion (haha). Cela peut paraître ridicule mais j’ai conversé ce petit rituel pendant plusieurs années.

Dans ma vingtaine, j’ai rarement organisé de grosses fêtes d’anniversaire, hormis pour mes 23 ans. A l’époque, j’habitais à Bordeaux. J’avais invité quelques amis à m’entourer ce jour-là. La plupart d’entre eux vivaient sur place, mais d’autres avaient spécialement fait le déplacement pour l’occasion. Une belle preuve d’amitié. Le groupe était assez éclectique. Certains avaient des personnalités très affirmées. D’autres étaient beaucoup plus réservés. Les uns et les autres se connaissaient à peine. J’avoue que j’appréhendais que l’ambiance soit pesante et que les conversations soient ponctuées de blancs beaucoup trop nombreux. Finalement, je garde un excellent souvenir de cette soirée-là. Je m’étais parée d’une robe super sexy aux motifs léopard. A croire que j’étais d’humeur féline. Grrrrr ! En revanche, quand j’y repense, mon maquillage était complètement loupé. Non, non ! Pas de photos-dossiers par ici !

Aujourd’hui, dans la trentaine (et encore pour quelques années !), les anniversaires les plus simples sont ceux que je chéris. Souffler ma bougie plantée dans une tartelette aux fraises, en solo ou en duo, sur une plage dans le Morbihan : bonheur.

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