Edition n°4 de Soley Lakachofé

Ce weekend, le collectif Bahianaises a lancé l’édition n°4 du festival Musiques du monde « Soley Lakachofé ». Ils ont promis une super soirée. Pari tenu !

J’ai tout de suite été interpellée par le nom donné à cette quatrième édition : « Soley Lakachofé ». En bonne martiniquaise que je suis, je ne pouvais pas rester insensible. Pour ceux qui n’en connaisse pas la traduction, cela signifie « Le soleil chauffe / tape ». Oulala, le rendez-vous s’annonce donc tropical ! L’affiche choisie, en support de l’événement, confirme parfaitement cette tendance. J’y vois du jaune, du vert, de l’orangé, des motifs floraux. Bref, autant de signes qui soulignent l’exotisme.

Je suis convaincue. Allons donc tâter la température de ce festival d’un soir.

C’est à la cidrerie du golfe d’Arradon que la soirée s’est tenue. Les chapiteaux sont en place. L’un accueille la nourriture, l’autre les boissons. Au menu, des traditionnelles galettes saucisses, avec ou sans achars, des sandwichs, des crêpes sucrées, de la bière, etc … L’ambiance est sympathique. Un vrai esprit guinguette sous les pommiers.

C’est le groupe Paloma Negra qui a ouvert le bal. Les cinq musiciens nous ont fait vibré sur scène. Leur répertoire ? Du flamenco, de la musique mexicaine et du jazz qui nous transportent directement dans un univers hispanique. La voix de la chanteuse, Barbara Letoqueux, est très belle. En parfaite harmonie avec les percussions, la contrebasse, le violon et la guitare. Le voyage musical en Amérique latine et en Espagne nous séduit tous sans exception. A l’issue de leur prestation, le public en redemande. Une chanson de plus pour faire durer le plaisir.

C’est ensuite le groupe Forrô Na Chuva qui a pris la suite. On part cette fois au Nord-Est du Brésil pour découvrir le forrô, danse de couple traditionnelle et sensuelle, mais aussi style de musique mélangeant accordéon, gros tambour plat, triangle et tambourin entre autres. Avant de dévoiler leur répertoire, la chanteuse nous fait un petit topo sur le nom « Forrô Na Chuva« . Cela signifie le « forrô sous la pluie« , clin d’œil à la région du Nord-Est brésilien, berceau de cette danse / musique traditionnelle, où la pluie est une denrée extrêmement rare et précieuse. Quand cette dernière finit par arriver, c’est un vrai jour de fête. Aparté fait, Forrô Na Chuva nous emmène dans une ambiance festive et chaleureuse au fil de leurs chansons. Le devant de la scène est pris d’assaut par la foule. Les couples de danseurs se font et se défont au rythme de ces sons chaloupés. Amateurs ou confirmés, tout le monde savoure et s’amuse.

Est ensuite entré en scène Le Pagode Sambalélé. Sans surprise, le groupe a fait chanter et danser au rythme de la samba de Rio de Janeiro. Ils ne se sont pas produits directement sur la « grande scène » mais sur un espace beaucoup plus restreint. Rien de mieux pour rendre le cadre encore plus intimiste.

C’est ainsi que s’est achevée ma soirée Musiques du monde au « Soley Lakachofé », édition n°4. Je n’ai pas pu rester jusqu’au bout du festival et n’ai donc pas pu profiter de The Loire Valley Calypsos sur les rythmes du calypso des Caraïbes et de Mustapha Gonzales et sa cumbia tropicale. Pas de regret, ce n’est que partie remise. On se dit rendez-vous l’année prochaine pour la cinquième édition.

A vos marques, prêt, bookez !

Pop K’Nel

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Pour aller plus loin : 

• Paloma Negra : http://www.palomanegra.fr/
• Forrô Na Chuva : http://www.forronachuva.eu/
• The Loire Valley Calypso : http://loirevalleycalypsos.com/
• Mustapha Gonzales : http://alguesaurythme.com/programmation-2019/mustapha-gonzales/

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